WALLONIE

L’approfondissement de l’écluse d’Auvelais améliore les conditions de navigation

C’était un réel obstacle à la circulation fluviale sur la dorsale wallonne : l’écluse d’Auvelais (Wallonie) limitait le passage sur la Basse-Sambre aux bateaux avec un enfoncement maximal de 2,60 mètres. Cela affectait directement la quantité de matériaux transportée – les plus grands bateaux devant être moins chargés que leur capacité maximale – et rendait délicate, selon le débit de la Basse-Sambre, l’approche de l’écluse pour les plus grands gabarits.

Grâce aux importants travaux d’approfondissement et de rénovation réalisés par le Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures (SPW MI) depuis le printemps 2021, l’enfoncement des bateaux marchands admis sur la Basse Sambre est passée, fin mai 2024, de 2,60 mètres à 2,80 mètres depuis la jonction avec le canal de Charleroi-Bruxelles jusqu’à la confluence avec la Meuse. C’est un gain direct d’efficience pour le transport fluvial sur ce maillon essentiel de la dorsale wallonne entre les bassins de la Meuse et de l’Escaut.

C’était un réel obstacle à la circulation fluviale sur la dorsale wallonne : l’écluse d’Auvelais (Wallonie) limitait le passage sur la Basse-Sambre aux bateaux avec un enfoncement maximal de 2,60 mètres. Cela affectait directement la quantité de matériaux transportée – les plus grands bateaux devant être moins chargés que leur capacité maximale – et rendait délicate, selon le débit de la Basse-Sambre, l’approche de l’écluse pour les plus grands gabarits.

Grâce aux importants travaux d’approfondissement et de rénovation réalisés par le Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures (SPW MI) depuis le printemps 2021, l’enfoncement des bateaux marchands admis sur la Basse Sambre est passée, fin mai 2024, de 2,60 mètres à 2,80 mètres depuis la jonction avec le canal de Charleroi-Bruxelles jusqu’à la confluence avec la Meuse. C’est un gain direct d’efficience pour le transport fluvial sur ce maillon essentiel de la dorsale wallonne entre les bassins de la Meuse et de l’Escaut.

Crédits photo : ©SPW-P-M Warnier

Cette nouveauté renforce la position concurrentielle du transport fluvial et est aussi capitale pour la réalisation du réseau fluvial européen à grand gabarit Seine-Escaut, avec la perspective de la construction prochaine du Canal Seine-Nord Europe en France. C’est un levier stratégique en faveur de la diminution des émissions de gaz à effet de serre en Wallonie et en Europe.

Les travaux ont coûté 13,5 M€ et ont bénéficié d’un financement de l’Union européenne à hauteur de 40 % dans le cadre du projet transfrontalier Seine-Escaut.


Crédits photos :©SPW-DTIM-M Delaude